Potimarron – un marché à fort potentiel

Aujourd’hui, parmi les cucurbitacées, le potimarron (Cucurbita maxima) s’impose comme un légume phare durant la saison froide. Dans la lignée des courges, qui connaissent un grand succès auprès des consommateurs, il est apprécié pour son goût subtil de châtaigne et sa texture fondante. Il séduit aussi bien les restaurateurs que les consommateurs soucieux d’une alimentation saine et locale. Sans oublier que le potimarron est la seule courge d’hiver qui se consomme avec la peau, ce qui pourrait être une des clés de son succès.

En 2018, la clientèle des courges avait atteint un pic avec près de 31 % des ménages ayant effectué au moins un achat, contre 26 % en 2013. En même temps leur prix moyen reste relativement stable (1,87 €/kg en 2018, soit une hausse de 1 % par rapport à la moyenne quinquennale), alors que les légumes frais ont vu leur valeur augmenter de 9 % sur la même période (2,39 €/kg en 2018). Les ménages seniors restent le cœur de cette clientèle, mais les jeunes de moins de 35 ans et les familles avec bébés contribuent à hauteur de 16,5 % des quantités achetées, contre 12,3 % pour l’ensemble des légumes frais.

L’engouement pour ce produit s’explique non seulement par son excellente valeur nutritive, sa polyvalence en cuisine, mais aussi par l’intérêt croissant pour les circuits courts et les produits bio, dans lesquels le potimarron est très bien représenté. Pour les maraîchers, le potimarron présente de nombreux avantages : une bonne adaptabilité à divers types de sols, une gestion culturale relativement simple et une rentabilité attractive, sous réserve d’une maîtrise des périodes de semis, de récolte et de conservation.