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Conseils

Cycle de vie, climat, maladies : tout savoir sur la culture des brocolis

Cycle de vie, climat, maladies : tout savoir sur la culture des brocolis

Notre guide de culture

A l’origine, le brocoli est une plante bisannuelle, c’est-à-dire que son cycle de vie s’étale sur deux ans, mais nous le cultivons plutôt en annuelle, traditionnellement en automne et en hiver. Des cultures de printemps peuvent également être réalisées de nos jours, grâce à l’amélioration et la sélection variétale.


Peu de cultures de brocoli sont menées en partant de la graine : le semis direct est incertain étant donné la taille minuscule de la graine et les jeunes plants bénéficient d’une bonne reprise. Dans la majorité des cas, ce sont des jeunes plants de 3 à 5 semaines qui sont plantés mécaniquement, parfois grâce à des planteuses ou repiqueuses automatiques. Semés en plaques alvéolées à partir de janvier, ces jeunes plants sont ensuite plantés dès le mois de février pour les variétés les plus précoces. Il est conseillé d’échelonner ses plantations pour échelonner ses récoltes, le brocoli étant un légume qui ne se conserve pas bien dans le temps.

 

Le brocoli est très sensible au climat : il aime les températures douces, comprises entre 10 et 20°C et est plus ou moins sensible au gel en fonction des variétés. Certaines variétés peuvent supporter quelques jours à des températures plus chaudes. Néanmoins, une période de fortes chaleurs ou de sécheresse en fin de printemps peut, par exemple, entraîner la floraison précoce des plants.

 

 

 

Le brocoli est une plante qui est aussi sensible au stress hydrique : elle nécessite d’ailleurs une irrigation conséquente et régulière pour se développer de manière optimale. Cette sensibilité aux températures et son besoin régulier en eau explique la bonne implantation de la culture en Bretagne, où est récoltée 83% de la production nationale.


Bien que les brassicacées s’adaptent à la plupart des sols et se retrouvent facilement sur tout le territoire (à la fois en sauvage ou dans toute la déclinaison d’espèces que l’on connaît), les choux communs et en particulier ceux qui donnent « une pomme » ne sont pas les plus simples à cultiver. Nécessitant un sol riche ou une fertilisation adaptée, les cultures de choux et de brocolis peuvent être sujettes à carences, notamment en bore, manganèse et magnésium. Ces macro- et oligo-éléments sont présents naturellement dans le sol, parfois en quantité insuffisante après des années de culture sans apports ou restitutions au sol. Ces carences se caractérisent souvent par des dessèchements ou flétrissements foliaires, voire floraux, pouvant affectés le rendement final de la culture. Néanmoins, ces carences restent minoritaires par rapport aux manques d’azote ou potassium qui affectent souvent les cultures de choux : dans les deux cas, les feuilles dessèchent, de la pointe vers l’attache foliaire et la tige avec une décoloration rouge, voire violette, apparaissant dans le cas d’une carence en éléments azotés.  

 

 

Ravageurs

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Du fait de l’omniprésence des brassicacées dans l’environnement, les ravageurs du chou commun se retrouvent toute l’année dans les cultures, maintenus en vie par la présence des espèces cultivées et sauvages à proximité.

 

A commencer par l’altise, ce petit coléoptère de 2 à 5 mm de long surnommé avec justesse « le poinçonneur » des choux ou « la puce de terre ». Insecte sauteur, l’altise réalise des morsures minuscules sur les feuilles des brassicacées, d’où la comparaison avec le poinçon. Les dégâts engendrés peuvent ralentir la croissance des plantes et parfois empêcher la commercialisation. Il se propage rapidement par temps chaud et sec : en climat humide, bien qu’il se maintienne dans les parcelles, la pression est moins forte. Sa voracité en fait un ravageur à surveiller sur les jeunes cultures de choux. En effet, il a une préférence pour les feuilles jeunes et tendres, et ne s’attaque que peu aux plantes plus âgées et ligneuses. Sa nymphe survit dans le sol, c’est pourquoi il est conseillé d’effectuer une longue rotation sans brassicacées pour réduire les attaques.

Autres ravageurs plus ou moins représentés en fonction des terroirs : les chenilles défoliatrices des piérides ou noctuelles. Certaines d’entre elles, souvent polyphages, peuvent s’attaquer aux cultures de choux et de brocolis, en fonction de la saison, de la région, …

Les adultes, sous la forme de papillons, peuvent pondre des centaines d’œufs répartis sous les feuilles des choux en petit amas. Ils éclosent en quelques jours et les chenilles se nourrissent ensuite des feuilles ou tiges à proximité.

 

Les solutions prophylaxiques contre les noctuelles ne sont pas évidentes à mettre en place, les adultes (papillons) étant noctambules. Le piégeage par phéromones des individus permet d’observer la période de vol (et donc de ponte), mais il est tout de même nécessaire de vérifier sur les plantes les dégâts éventuels au fur et à mesure de la culture. A noter que certaines espèces sont résistantes aux produits phytosanitaires employés. En lutte biologique, le Bt reste la solution privilégiée (bien veiller à mouiller les feuilles et larves pour plus d’efficacité).

 

Maladies

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Du côté des maladies, la hernie du chou est très représentée dans l’est de la France ou en Bretagne, les régions spécialisées.

 

Cette maladie cryptogamique s’attaque aux racines des plantes, créant des gales et déformations racinaires non creuses. Ces déformations peuvent engendrer des retards de croissance, des flétrissements et des pertes de rendement. Favorisée par l’humidité et une température élevée, la hernie du chou peut s’éviter par la prophylaxie, grâce à des rotations de 7 à 8 ans sur les parcelles (car les spores du champignon survivent dans le sol d’une année sur l’autre), en alcanisant le sol ou en le drainant.

 

Les variétés résistantes ou tolérantes sont également un atout dans la lutte contre la maladie.

 

Photo ci-contre: à gauche: plant de chou indemne; à droite: plant de chou atteint par la hernie du chou

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Sébastien Floch, chargé R&D brocoli et chou-fleur, vous dit tout sur cette espèce et les variétés phares de VOLTZ maraîchage

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