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Journée internationale des légumineuses: tout savoir sur ces haricots magiques !
Journée internationale des légumineuses: tout savoir sur ces haricots magiques !
Sources de protéines végétales, bonnes pour la santé et pour l’environnement en plus d’être faciles à cultiver, les légumineuses se font petit à petit une place de choix sur les étals des marchés et dans les placards des français. Avec VOLTZ Maraîchage, découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur ces légumes secs qu’on qualifie aujourd’hui volontiers de « superaliments ».
Fabuleuses légumineuses
Légumineuses, légumes secs, fabacées, toutes ces appellations sont utilisées lorsqu’on parle de ces légumes dont on consomme les graines, qui sont protégées par des gousses. Ces fabacées (famille botanique) étaient d’ailleurs appelées légumineuses il y a encore quelques années.
Ce nom est resté et permet aujourd’hui de qualifier plus généralement les graines de cette famille et qui sont utilisées dans l’alimentation humaine. Cela concerne les haricots à écosser, les lentilles, les fèves, les pois chiches, …
Ils sont presque toujours consommés secs, comme les haricots rouges par exemple, ou en frais, à l’instar de l’Edamame (prononcé « édamamé », originaire du Japon et en réalité du soja immature).
Voire les deux : comme avec les fèves, les plus polyvalentes, que l’on peut récolter vertes ou sèches et manger crues ou cuites !
Sources de protéines végétales indispensables à l’homme, les légumineuses sont également riches en fibres, en vitamines du groupe B, en glucides complexes sans afficher beaucoup de calories au compteur !
Des graines au service de la planète
Mises en lumière depuis quelques années par les organismes de santé publique comme l’OMS ou Santé Publique France, les légumineuses sont souvent considérées comme l’un des aliments à développer pour l’agriculture de demain.
Du fait de leur capacité à fixer l’azote de l’air, elles demandent moins d’apports azotés que d’autres cultures, faisant d’elles des cultures « écoresponsables » tout en permettant aux producteurs d’économiser le prix des intrants. Elles offrent aussi une source de protéines végétales à un coût bien en-deçà de celui des protéines animales, tout en possédant des capacités de stockage exceptionnelles (sans perdre en qualité). Elles sont donc souvent vues comme des productions à favoriser et à encourager, notamment pour les pays en voie de développement.
Produire des légumineuses
Faciles à cultiver car nécessitant peu d’apports d’engrais, les fabacées ont la particularité de fixer l’azote de l’air grâce à une symbiose avec les bactéries Rhizobium se faisant dans des nodules ou nodosités présentes sur leur système racinaire. Une alliance qui leur permet aussi de restituer une partie de cet azote au sol, ce qui explique leur utilisation très généralisée comme engrais verts ou bien au sein de couverts végétaux (avec des espèces non-alimentaires en général).
La culture des fèves
Pour les fèves, le semis de plein champ peut se faire dès l’automne dans la moitié sud de la France ou sous abri par ailleurs, ce qui rendra les plants beaucoup plus robustes. La plupart des semis se font néanmoins au printemps (de février à fin avril), dès que les fortes gelées ne sont plus à craindre (bien que certaines variétés de fèves résistent aisément jusqu’à -5°C). Le semis peut aussi être effectué en plaque alvéolée ou éventuellement en motte, avec un repiquage en mars.
Densité : 400 à 500 kg de semences /ha ; 40 à 60 cm entre les rangs, 8 à 10 cm sur le rang.
Tuteurage intéressant, surtout sous abri.
Récolte possible dès le mois de mars en fonction des régions pour les variétés précoces si semis à l’automne.
La culture des haricots à écosser
Pour les haricots à écosser, qui craignent les gelées printanières, le semis est à effectuer en sol réchauffé à partir de fin avril et jusqu’à mi-juillet en fonction des régions. Attention, les semences de haricots ne germent qu’à une température supérieure à 12°C.
Densité : 80 à 120 kg de semences /ha ; 60 à 80 cm entre les rangs, jusqu’à 15 cm sur le rang.
A biner ou tuteurer (obligatoire pour les variétés à rames).
La culture de l'edamame
Pour l’Edamame, le semis se fait de mai à début juin. Sa culture est très similaire au soja mais avec une densité de semis plus élevée car l’Edamame se ramifie plus que le soja en général. Attendre que les dernières gelées soient passées avant d’effectuer le semis car il est gélif.
Densité : 125 à 200 kg/ha ; 40 cm entre les rangs, de 8 à 10 cm sur le rang.
La germination se fait entre 6 à 10 jours.
Prendre de la graine
avec les légumineuses VOLTZ Maraîchage
Un marché en progression en France
Les fabacées représentent la deuxième production après les poacées (anciennement graminées) sur le plan économique mondial.
Présente depuis toujours dans les territoires agricoles français, la production de légumineuses est répartie en 2 catégories : les légumineuses « fourragères » (luzerne, féverole, trèfle…) et celles dédiées à l’alimentation humaine. Pour ces dernières, on retrouve autant de productions différentes que de débouchés. Les légumes secs peuvent ainsi être vendus en brut (facilité de stockage et excellente durée de conservation) ou transformés, en général dans des conserves en « prêt-à-consommer » ou au sein de plats préparés. Une partie de la production est également valorisée par l’industrie agroalimentaire sous la forme de farines qui entreront dans la composition de certains produits.
En produit brut, du côté des consommateurs, on privilégie la lentille (50% des achats) puis les haricots secs (27% des achats, toutes couleurs confondues). Les fèves sèches, la forme la moins commercialisée, ne représentaient que 1% des achats des français en 2020.
Quelles variétés dans quelles régions?
En France, on peut en retrouver dans toutes les régions et sous tous les climats, même si une bonne partie de la production se situe surtout dans la moitié sud du pays (haricots secs, fèves et pois chiches plus particulièrement).
Source: Fédération Française des Légumes Secs. Découvrir la FNLS
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