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Mâche

Cycle de vie, climat, maladies : tout savoir sur la culture de la mâche

Cycle de vie, climat, maladies : tout savoir sur la culture de la mâche

La mâche se sème aussi bien qu’elle se plante.


Pour gagner du temps, avoir un semis plus uniforme et faciliter la récolte, les producteurs de circuits courts ou de ceinture verte font souvent le choix de planter la mâche en mottes plutôt que de la semer. Elle est plantée à la main ou à la planteuse sous abris ou en extérieur. En général, les mottes sont très peu enfoncées dans le sol afin de garantir une récolte « plus propre » (moins de terre, de déchets des cultures précédentes, etc). La plantation s’effectue la plupart du temps sur bâche plastique à un espacement variant selon que la plantation s’effectue à la main ou à la machine. La densité peut être très élevé, le temps de culture étant court et la mâche peu exigeante au niveau du sol. A noter que l’espèce tolère même les sols légèrement tassés et peu travaillés (mais plutôt drainants).

 

Pour le semis de la mâche plateau, à grosse graine le plus souvent, la densité idéale est de 300 graines par mètre de planche soit 1,7 million de graines à l’ha. Pour le semis de la mâche 4ème gamme, les densités diffèrent avec 7,5 millions de graines à l’ha, où 1300 par mètre de planche. Attention toutefois à la variété de mâche choisie : les variétés à grosses graines ou à petites graines ne se sèment pas à la même densité de semis (voir notre article plus en détail). Le semis ou la plantation en mottes se font sous abri ou en extérieur, le plus souvent sous couvert. Pour l’implantation de la culture, il est conseillé de sélectionner une parcelle avec des reliquats azotés faibles car la mâche n’affectionne pas les terrains trop riches.

L’irrigation se fait tout au long de la culture (surtout sous abris), souvent par aspersion. Néanmoins, cela peut avoir pour effet négatif de favoriser l’apparition de l’oïdium, très commun sur les cultures de mâche (taches vert pâle puis feutre blanc caractéristique de la maladie). Une densité un peu moins conséquente et des variétés moins sensibles peuvent réduire les risques d’apparition de l’oïdium.


Autre maladie ennemie de la culture de mâche : Botrytis cinerea, ou pourriture grise, un champignon parasite faisant pourrir les feuilles et peut réduire à néant une récolte.

 

Attention également au risque de fonte des semis, non-négligeable sur la mâche : due à un champignon du genre Phoma (et plus particulièrement Phoma valerianellae), la fonte des semis apparaît par temps humide et doux, faisant dépérir les jeunes plants de mâche.

 

Récolte mécanique ou manuelle

Pour un maraîcher diversifié, la récolte de la mâche représente un temps de travail conséquent, la récolte étant effectuée à la main, conditionnée en cagettes ou sachets directement. Divers outils permettent de réduire les temps de récolte : à la main grâce avec l’utilisation de pelles à mâche, ou à la machine avec des récolteuses à mâche, utilisées uniquement par les spécialistes et les très gros producteurs. La mâche est alors « moissonnée » puis conditionnée en vrac palox, avant d’être reconditionnée dans des contenants adaptées à la commercialisation.


Découvrez la récolte en vidéo avec une démonstration de la CAB Pays de la Loire : https://www.youtube.com/watch?v=4ogDv5q5kME 

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Mâche

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